Le Confort
Nous aimons tous notre confort, même nous les bien portants.
Imaginons donc l’importance qu’une telle notion représente pour nos malades
Ce qui caractérise la maladie c’est avant tout: le mal être
la douleur
l’inconfort.
Nous comprenons volontiers que le mal être et la douleur soient favorisés par l’inconfort.
Mais avant tout reconnaissons que la notion d’inconfort est vague et large, et j’aurais voulu vous entretenir de trois de ses aspects.
L’inconfort psychologique est une facette primordiale du bien ou mal être de nos patients. On comprend aisément que le fait d’être dans un environnement calme, exempt de bruit excessif, de cris ou d’agitation puisse permettre aux malades de trouver un peu de sérénité. Un lieu agréable aux couleurs et à la décoration suffisamment gaies (pas trop) peut aider grandement. Notre attitude (en qualité de parents ou surveillant) sereine, confiante et rassurante, joue un rôle essentiel. En effet, n’oublions pas que nos malades guérissent plus vite si ils ne sont pas déprimés. Notre attitude confiante les rassurera
L’inconfort de positionnement peut beaucoup jouer sur l’évolution de la maladie. En effet, ne serait-ce que sur le plan physique, certaines complications peuvent survenir de matériels mal adaptés. Des escarres, des phlébites, et d’autres effets secondaires à un mauvais positionnement doivent être gardés en tête. L’intérêt d’un lit adapté, de petits meubles accessibles sans grand déplacement, des sièges adaptés avec support pour les pieds ne sont pas à négliger.
L’inconfort fonctionnel doit être également corrigé. Nous entendons souvent parler d’ergonomie concernant les ustensiles, meubles parfois, utilisables par les biens portants. L’ergonomie est avant tout une adaptation de l’outil aux capacités de l’utilisateur, en rendant ainsi leur l’utilisation plus confortable. Il convient donc de pousser ce raisonnement encore plus loin en ce qui concerne nos malades. Un fauteuil et une canne adaptés, un trépied, une aide à la marche, tout cela aide beaucoup un malade à retrouver une certaine autonomie.
Le but de cet article est de montrer que bien des choses peuvent être améliorées grâce à l’aide de nombreux acteurs médicaux et paramédicaux, des infirmiers, des psychologues, des kinésithérapeutes, des ergothérapeutes, des orthopédistes, tous spécifiquement formés à améliorer le bien-être de nos malades.
Pensons-y !