Les vaccins sont entrés dans les moeurs et les habitudes médicales depuis maintenant plus de 50 ans dans la plupart des pays développés.
La couverture vaccinale maximale n’est malheureusement pas atteinte dans certains pays ce qui ne permet pas une éradication complète de certaines des maladies concernées.
Historiquement il faut savoir que l’avènement des antibiotiques et des vaccins sont les avancées les plus importantes de ce dernier siècle (XXème) en matière médicale. Les décès d’enfants et d’adultes jeunes sont maintenant devenus exceptionnels, et l’attention se porte maintenant sur quelques maladies rares, ou moins rares qui autrefois passaient au second plan.
L’amélioration de la santé est telle que l’on a oublié que l’on pouvait mourir de polio, de diphtérie de tétanos , de coqueluche ou de différentes sortes de méningite. Ces maladies risquent fort de ressurgir en cas d’abandon des vaccins C’es d’ailleurs le cas pour la coqueluche ( on a eu tendance à ne pas revacciner les adultes), et la rougeole (la 2ème injection d’immunisation étant souvent oubliée).
Ces remarques sont faites dans le but de pointer du doigt l’énorme amélioration de notre état de santé et la diminution extraordinaire des risques de tomber malade que l’on constate actuellement.
Bien sûr tout geste médical comporte forcément un risque et si l’on sait que certains vaccins ont de possibles effets secondaires, leurs fréquence et surtout leur gravité sont sans commune mesure avec le gain apporté en matière de prévention.
On trouvera toujours des détracteurs quand il s’agit d’innovation. Ces détracteurs sont une minorité mais leur discours alarmiste le plus souvent non justifié ont beaucoup d’impact car ils sont très « activiste » et font beaucoup de bruit par rapport à une majorité de personnes,( professionnels ou non), qui elle est silencieuse. N’oublions pas par ailleurs que les vaccins sont loin d’être une innovation récente et qu’ils ont fait leurs preuves ( plus de 70 ans)
Le principe de la vaccination est basé sur la notion d’anticorps. Ces anticorps sont des éléments produits par notre organisme qui nous permettent de lutter contre une invasion par un organisme extérieur. Ces anticorps sont en général produit lors de l’infection par le germe en question . Cette réponse à l’agression par un organisme extérieur nous aide à lutter contre la maladie en cause mais au prix de tous les dangers et complications secondaires à la maladie.
L’injection d’une fraction de ces germes ou virus tués ou très atténués permet d’amener la fabrication de ces anticorps sans les risques de la maladie.
Le principe d’utilisation des anticorps est actuellement très répandu dans le traitement de plusieurs maladies (anticorps monoclonaux par exemple).
Retenons également que se faire vacciner est une oeuvre de civisme et permet de diminuer largement les risques d’extension de certaines maladies ne demandant qu’à ressurgir. Une couverture vaccinale large dans un pays et de par le monde est également une protection pour ceux de nos concitoyens ne pouvant se faire vacciner du fait de contrindication légitime.
Si dans certains pays comme la France on a été amené à rendre obligatoire les vaccinations, cela est du avant tout à un certain degré d’indiscipline susceptible de mettre en danger le bien-être de tous.
Dans beaucoup de pays la vaccination proposée et recommandée est effectuée, et demandée même, sans problème.
Dr NOEL Daniel
PEDIATRE